Avant-dire

Genèse Lorsque j’envisageai, après bien des hésitations, de créer une page sur la Toile, je consultai en un premier temps divers sites, « pour voir ». Presque tous étaient de nature commerciale et publicitaire, bourrés d’images énervantes et d’« effets spéciaux » comme à la télé ou au cinéma américain, ce qui me rebutait foncièrement et ne correspondait en rien à mes objectifs. Pire encore, après des heures de consultation d’un lien peu utile à un autre totalement inutile, je fus submergé de propositions pour créer mon site gratis, si l’on peut dire, à condition d’accepter toutes les pubs intempestives et souscrire à un abonnement annuel à taux très variable. En outre, toutes ces sollicitations étaient dans la langue de Shakespeare et n’auraient guère répondu aux desiderata exprimés dans mon dialecte gallique…

Des sites en français il y en a quand même plusieurs et, en toute justice, c’est celui d’e-monsite.com qui s’est révélé le plus convivial. Je commençai donc par m’inscrire à celui-ci, «pour me faire la main», et à y inscrire le plan que j’avais élaboré avec les thèmes affichés dans les onglets de mon site actuel, Phoebvs-yc.

Mais le chantier ne progressait guère, à cause de mon ignorance de la terminologie appropriée, des procédures à suivre dans un ordre contraignant et la crainte de perdre par une fausse manoeuvre des heures de labeur nocturne – ce qui ne manqua pas d’arriver ! En fait je travaillais deux fois pour une, en rédigeant en traitement de texte un « brouillon » que je copiais-collais ensuite dans le site d’accueil – procédure longue et fastidieuse, peu motivante, vraiment bancale…

Mais comme pour le Blason familial dont on trouvera la genèse dans ces pages, le salut vint du ciel ou, plus précisément, du ciel de Saint-Anaclet de Rimouski, à plus de 750 km de mon lieu de résidence, grâce à l’obligeance d’un camarade de classe dont l’amitié jamais démentie, malgré de nombreux hiatus dus aux circonstances d’une vie errante, remonte maintenant à plus de 23 000 jours (en comptant les années bissextiles…), pour faire un « gros chiffre »… Comprenant mieux que personne mes appréhensions et mon incompétence en matière informatique, Jacques, avec une patience infinie, répondit à toutes mes questions oiseuses et « impertinentes » (au sens littéral de « sans rapport avec le sujet » …), saisit parfaitement mes intentions et, avec le fin doigté d’un pianiste, migra tout le contenu d’e-monsite vers Phoebvs-yc, serveur personnel sur plate-forme WordPress, dont on appréciera à la fois la simplicité, la clarté et, tout particulièrement, l’absence de toute publicité distrayante.

Je dirai plus loin, dans le sous-menu Phoebvs-yc, le modèle retenu comme page d’arrière-plan et le choix des couleurs. Mais toute la disposition des éléments est l’oeuvre de Jacques, que j’ai promu d’office au rang de « webmestre en chef », sans son accord préalable… Qu’il en soit vivement remercié !

A la réflexion, que n’ai-je pu étudier un peu de physique sous sa férule indulgente et m’initier aux arcanes des fluctuations du vide quantique ou aux mystères de la relativité (très restreinte, pour commencer !) Mais peut-être sa patience infinie aurait-elle vite atteint une limite (mathématique ?…) dès qu’une méchante intégrale aurait osé afficher sa hideuse figure serpentine au milieu d’un théorème, moi qui naguère eus toutes les misères du monde à résoudre de banales équations du second degré… Cette page, qui pourra peut-être en instruire d’autres, lui est donc dédiée avec reconnaissance, d’autant plus que notre collaboration, sans qu’il sans doute, est loin d’être terminée… (22 mai 2017, dans le train rapide entre Pékin et Xi’an, à 260 km à l’heure…)