QUELQUES  DEVISES

Outre la devise donnée en épigraphe dans la page d’Accueil, où l’on reconnaîtra peut-être une variation sur une citation célèbre de Tacite (Nobis in arto et improbus labor, Annales IV, 32), voici quelques devises propres à inspirer une utile réflexion épistémologique :

1. Nous appelons science un tâtonnement sombre. (V. Hugo, Les Contemplations, VI.xix. Voyage de nuit)

2. La science est ce qui se vérifie. (ego. Cf. Valéry : Le vrai est ce qui est vérifiable.)*

3. Victoria discipuli gloria magistriLe succès de l’élève est la gloire du maître ».)

selon Gerbert d’Aurillac, l’un des plus grands savants de son temps, le premier à user en Occident des chiffres dits arabes et précepteur de l’empereur Otton III qui l’installat comme pape sous le nom de Silvestre II (999-1003), d’où son surnom de « pape de l’an Mil ». Gerbert construisit aussi des astrolabes et autres instruments astronomiques (ce qui le fit passer aux yeux de ses ennemis comme un magicien démoniaque : heureusement que l’Inquisition n’existait pas en son temps !). Il s’intéressa de près à la théorie de la musique dans une perspective boétienne, c’est-à-dire mathématique. Mais il prit, non sans oportunisme, le parti du Saint empire romain germanique contre le royaume de France alors naissant sous Hugues Capet.

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* J’ai une définition très personnelle de la science : « La science c’est se tromper et … réesssayer ! »

En tout cas, elle s’applique à moi à 100 % (et même un peu plus…)